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ELTON JOHN + Ray Cooper

Grenoble - 27.09.09



poster

LE 299 FOTO


Nessuno ha ancora scritto niente sul concerto di Grenoble e sulla trasferta, e così butto giù io qualche impressione e commento. Altri contributi saranno i benvenuti.

Alla vigilia ero pessimista, mi aspettavo una mega delusione, memore delle trasferte passate a dir poco disastrose. Le aspettative per un nuovo concerto di Elton con Ray erano però alle stelle, forse eccessive, e per questo temevo che si potesse trasformare in un’altra delusione.

Sono stato smentito e miracolosamente tutto è andato per il meglio! La trasferta è andata in modo magnifico, come mai mi sarei aspettato, e il concerto è stato veramente superbo.

Lo spettacolo che da anni sognavo, dopo tante delusioni per le proposte sempre uguali a sé stesse e così poco coinvolgenti, si è magicamente composto davanti ai miei occhi e nelle mie orecchie. Non era più un sogno, ma era diventato reale.

Elton ha dimostrato che, nonostante gli anni, può ancora regalare dei concerti grandiosi e emozionanti. Ha dimostrato che a proporre certi brani “inusuali” lui stesso si sente maggiormente motivato rispetto all’esecuzione delle solite hit trite e ritrite (queste purtroppo non sono mancate neanche qui. Volevo un miracolo troppo grande!), ma le stesse canzoni, da me così bistrattate ogni volta, sembrano apparentemente diverse. Hanno uno spessore particolare, se riproposte in uno spettacolo del genere (anche un ipercritico come me riesce quasi a accettarle senza troppo mugugnare).

Finalmente una scaletta, pensata per i veri fans e non per un pubblico generalista e ‘menefreghista’ e abbinata ad uno straordinario Ray Cooper, ha reso questo concerto di circa tre ore un vero e proprio evento, un ricordo indimenticabile per il sottoscritto e quasi un ritorno dell’Elton dei tempi d’oro.

È stato uno spettacolo fantastico, con un unico momento per me di sconforto, quando ho riconosciuto le prime note di Nikita e mi sono ripetuto per l’ennesima volta: “Non è possibile che lo stesso autore di Levon e Indian Sunset abbia composto anche una canzonetta così!”.

Non mi soffermo sulle altre canzoni, non trovo le parole giuste per poterle descrivere adeguatamente o meglio non riesco a raccontare le infinite e intense emozioni che mi hanno suscitato. È stato un susseguirsi continuo di ricordi, un turbinio di sensazioni. Ho ritrovato l’Elton che ricordavo e che mi aveva ‘conquistato’ anni fa.

Concludo questa mia breve riflessione tornando con i piedi per terra e al mio consueto pessimismo. Per me, dopo un concerto come questo, rimangono alcuni interrogativi: se già ultimamente facevo fatica ad apprezzare i soliti spettacoli standard di Elton, privi di emozione e di coinvolgimento, così pieni di tristezza, adesso non sarà peggio? Dopo essermi reso conto che ha ancora tutte le capacità per proporsi come ai tempi d’oro, come potrò accontentarmi? Dovrò forse rinunciare per sempre e rimanere con il ricordo di questo spettacolo grandioso?

Non ho risposte, l’unica speranza è che Elton voglia percorrere, anche in futuro, il cammino iniziato con questi ultimi concerti e che continui a regalarci emozioni così grandi. Noi fans e Elton stesso meritiamo tanta bellezza e grandiosità.

Beppe


da www.ledauphine.com

ELTON JOHN A GRENOBLE
Envoûtant pour les uns, décevant pour les autres...Avez-vous aimé cet Elton là?

Isabelle CALENDRE

Oubliés, les costumes de quasi-Arlequin, les lunettes roses fluo et les chapeaux haut-de-forme. C'est un Elton John assagi qui s'est présenté, hier à Grenoble, aux milliers de spectateurs venus applaudir l'une des dernières "bêtes de scène" de la pop anglaise.
Assagi ? Pas si sûr. Il reste quelques traces de l'ancien Elton. Dans ce revers de veste qui affiche fièrement son identité en lettres criardes. Dans ces envolées rageuses sur un clavier tout dévoué à son maître. Dans ce sourire lumineux qui ponctue chaque dernière note, chaque morceau étiré à l'extrême, comme pour mieux prouver que "piano man" est toujours là...

Un homme, une voix

Il a commencé sagement, tout en douceur, avec des titres récents, gentiment accompagné d'un piano mesuré. Mais les cordes vocales, elles, n'ont eu besoin d'aucun tour de chauffe.
Sans doute l'instrument le plus mélodieux sur scène hier soir, la voix d'Elton John a résisté à tous les excès. Et quand il interroge : "Hey Nikita, is it cold, in your little corner of the world ?", c'est comme en 1985, mais en mieux. Rappel bienvenu de l'une des héroïnes d'une discographie tellement riche que plusieurs "tubes" en ont fait les frais. Hier, pas de "Can you feel the love tonight ?", pas de "Sacrifice", pas de "I'm still standing", et surtout, surtout, pas de "Candle in the wind". À croire que l'hommage surprise de Valéry Giscard d'Estaing à Lady Di a ruiné toute l'émotion...
Cette même émotion, qui menaçait de prendre le pas sur le rythme, a laissé place au bout d'une heure de concert à l'énergie du duo avec Ray Cooper. Et même si là encore, c'était du "light", de la percussion douce, l'alchimie a fonctionné. Fiévreux quand il caresse ses cymbales de son maillet, imposant quand il frappe le gong géant installé dans son dos, et toujours à l'écoute des vibrations vocales de son partenaire, Ray Cooper a fait monter l'ambiance d'un cran. Ce clone de Jacques Audiard, à la fausse froideur et au sourire facétieux, a permis au récital jusqu'alors un peu statique de prendre de l'ampleur. Et c'est une seconde partie de concert idéale qu'a offert le duo.

L'âge de raison ?

« Cette chanson me fait penser à la France, j'aime bien la chanter, elle me rappelle de bons souvenirs » a expliqué Elton John, en français dans le texte, avant d'entamer "Sorry seems to be the hardest word". De fait, son amour de la France, et son bien-être évident, ont conquis un public charmé par la joie de vivre assumée, émanant d'un artiste qu'on a connu plus torturé. Assagi, Elton ? Peut-être, finalement. Mais pas moins doué...

A CHAUD

Pour les fans, ce fut à n'en pas douter un très grand moment: trois heures de concert piano-voix, avec une seconde partie agrémentée des joutes aux percus de Ray Cooper, compagnon des meilleurs albums du "piano-man"… Elton John, dimanche, a régalé son auditoire. En choisissant des morceaux parfois moins connus, en tentant des arrangements osés avec son musicien, en évitant ostensiblement les "tubes" les plus faciles, l'artiste anglais prenait toutefois des risques. Le résultat? Un carton plein du coté des puristes mais, ne le cachons pas, un brin de déception pour ceux qui espéraient un show à l'américaine. Presque sobre, le chanteur a pris le contrepied de ce que l'on attendait de lui. Les années passant, ses goûts évoluent, ses choix de scène également. Et la première heure, déroulée avec aisance et métier (Elton seul au piano), n'apportait pas grand-chose à la légende. "Trop calme" regrettaient certains. L'arrivée de Ray Cooper, à mi-parcours, a mis tout le monde d'accord, et offert plus d'une heure trente de bonheur.
Alors, un concert en demi-teinte? Même pas. Juste un artiste qui a su grandir, et espère que son public voudra bien grandir avec lui. Tant pis pour la "boîte à tubes" espérée par certains, mais tant mieux pour les autres.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ?


Grenoble Grenoble Grenoble grenoble Grenoble Grenoble Grenoble grenoble Grenoble


Elton solo
  • The One
  • Sixty Years On
  • The Greatest Discovery
  • Border Song
  • The Ballad of the Boy in the Red Shoes
  • The Emporer's New Clothes
  • Rocket Man
  • The Weight of the World
  • American Triangle
  • Skyline Pigeon
  • Nikita
  • Tiny Dancer
  • Original Sin
  • Your Song
Elton con Ray Cooper
  • Funeral for a Friend/Tonight
  • Better Off Dead
  • Come Down In Time
  • Levon
  • Indian Sunset
  • I Think I'm Gonna Kill Myself
  • Daniel
  • Sorry Seems To Be The Hardest Word
  • Take Me To The Pilot
  • Carla Etude
  • Blessed
  • Don't Let The Sun Go Down On Me
  • Honky Cat
  • Crazy Water
  • Saturday Night's Alright (For Fighting)